Marché du travail et quartiers HLM

Ces quartiers représentent 360 000 personnes, soit près de 90% de la population vivant dans un des 140 quartiers prioritaires de la politique de la ville de la région. 

Pour les habitants de ces quartiers prioritaires HLM :

• la situation est beaucoup plus défavorable sur le marché du travail, moins de la moitié sont en emploi (20 points de moins que dans leurs unités urbaines), un tiers au chômage (+18 points comparativement aux agglomérations qui les englobent) ; situation accentuée au sein des petites unités urbaines (quartiers HLM de Montluçon, Romans-sur-Isère et Albertville). Les habitants des QPV ont plus souvent des emplois précaires que les habitants de leurs agglomérations (24 % contre 14 %).
• les niveaux de formation et de qualification sont moins élevés : plus de la moitié est sans diplôme, moins de 8 % sont artisans, commerçants, chefs d’entreprise, cadres ou professions intellectuelles supérieures.
• le décrochage scolaire est important : trois jeunes de 16 à 25 ans sur dix ne sont plus scolarisés sans pour autant avoir d’emploi, soit deux fois plus que dans leurs unités urbaines.

Ces problèmes de formation et d’insertion professionnelle prennent toute leur importance au vu de la concentration, dans les quartiers prioritaires, d’une population beaucoup plus jeune que celle vivant dans leurs agglomérations (part des moins de 15 ans supérieure de 7 points à celle de leurs unités urbaines).

• Accéder à l'étude "Politique de la ville : une insertion dans leur unité urbaine plus difficile pour les quartiers HLM de banlieues éloignées, Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes, n°99, 28/05/2020" (pdf)