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Le regard des actifs sur la transformation des métiers

Les salariés ont plus que jamais besoin de se former pour accompagner la transformation de leur métier mais ils sont bien seuls pour s’orienter et encore davantage depuis la loi « avenir professionnel ». C'est un des aspects qui ressort du sondage réalisé par l'Ifop pour le courtier en assurances Siaci Saint Honoré et des tables rondes qui ont suivi sa restitution, le 19 novembre 2019.

Sur les 3 000 actifs interrogés au mois de septembre par l’Ifop pour le compte de Siaci, 36 % pensent que leur métier va se transformer et 35 % qu’il va disparaître dans les années à venir, principalement en raison des nouvelles technologies. En réponse à cela, la moitié cherche à se renseigner ou à se former pour changer de métier. Mais c’est une initiative personnelle dans 65 % des cas. Les tiers (managers, professionnels de l’accompagnement, organismes publics, DRH et syndicats) sont en effet rarement perçus comme pouvant fournir une aide.


Quelles perspectives après réforme de la formation professionnelle ?

Les actifs disposent désormais d’un CPF et bientôt d’une application. Mais avec environ 3 700 euros de capital dans le CPF, Bertrand Martinot, directeur conseil formation à Siaci, estime que « la ressource par actif ne sera pas suffisante pour acheter une formation qualifiante ». Jean-Paul Charlez, président de l’ANDRH, remarque de son côté que le CPF est actuellement utilisé par seulement 2 % des salariés et Stéphane Lardy, directeur général de France compétences, table au mieux sur 5 % en 2022.

Mobilisation du CPF

« Comment le salarié pourra-t-il s’orienter parmi les 100 000 sessions de formations disponibles ? », s’interroge Bertrand Martinot. Un doute que partage Jean-Paul Charlez : « Il n’est pas certain que les formations choisies le seront dans l’intérêt de l’employabilité des personnes », estime ce dernier. Il regrette que le conseil en évolution professionnelle (CEP) soit désormais externalisé.

Dès lors, comment introduire de la cohérence et du collectif dans les choix de formation des salariés ? Les entreprises pourraient peser en abondant le CPF, mais Jean-Paul Charlez remarque qu’elles « ne connaîtront pas la valeur du CPF de leurs salariés et qu’elles devront payer les formations avant de demander le remboursement à la Caisse des dépôts ». Un système « qui peut paraître chinois », reconnaît Bertrand Martinot. Ce dernier évoque alors d’autres pistes comme par exemple l’achat de formations par les entreprises à des tarifs négociés, ensuite rachetées par les salariés, ou la formation en dehors du temps de travail. François Nogué, vice président d’Orano (anciennement Areva) en charge des RH, n’exclut aucun de ces leviers pour parvenir à l’objectif que s’est fixé son entreprise de « mobiliser 800 à 1 000 CPF par an ».

---> Source : le Quotidien de la Formation, contenus réservés aux abonnés.



Date de publication
20 novembre 2019

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